Cela fait des mois que notre fédération dénonce la politique d’austérité de ce gouvernement qui répond aux directives de l’Europe de Bruxelles et du MEDEF. Aujourd’hui, le gouvernement passe à la vitesse supérieure dans la réduction de nos droits. 41milliards d’euros ont été accordés aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité sans contreparties pour les salariés. Le passage en force de la loi Macron constitue une attaque sans précédent envers le droit du travail et le droit syndical. La banalisation du travail du dimanche et du travail du soir, les procédures de licenciement facilitées, et la réforme de la justice prud’homale s’inscrivent dans un contexte de libéralisation du marché du travail… Bientôt les prud’hommes ne seront plus qu’un vieux souvenir et le code du travail une relique exposée au Louvre. CELA SUFFIT ! Les salariés, les jeunes, et les retraités de ce pays ne veulent plus faire les frais de ce désastre économique et social. Jusqu’à présent, les réformes engagées par ce gouvernement n’ont pas réussi à relancer la croissance et l’activité. L’accélération des réformes structurelles en cours ne fera qu’empirer la situation. Le chômage de masse qui touche toutes les populations, et qui n’a jamais été aussi élevé en France, ne baissera pas, car cette politique de rigueur a échoué partout où elle a été appliquée en Europe. La FGTA-FO appelle tous les syndicats à la grève et à manifester le jeudi 9 avril : > pour faire barrage à la politique d’austérité du gouvernement > pour une augmentation des salaires > pour l’amélioration des conditions de travail La réussite de cette journée et le nombre de grévistes seront observés de près par le gouvernement. Faisons en sorte d’expliquer aux salariés que leur intérêt est d’être dans la rue ce jour-là, ou dans leur entreprise autour d’un piquet de grève.
« Pour remplir sa mission, le syndicalismedoit conserver son entière personnalité.
Ilne peut ni ne doit s’inféoder à aucun partipolitique. »
Né en 1879, Léon Jouhaux est un jeune ouvrier anarchiste,
travaillant à la manufacture d'allumettes d'Aubervilliers. À trente ans, le 12 juillet 1909, il est élu secrétaire général de la CGT. Il participe aux efforts des syndicats pour prévenir les deux
guerres mondiales. Au début de la seconde, il s'installe à Marseille où il prend contact avec les syndicalistesde
la zone occupée. Arrêté par la police de Vichy, il est livré aux Nazis en novembre 1942. Son statut politique lui permet d'échapper aux camps d'extermination ou aux stalags des prisonniers de
guerre. Il est libéré par les Américains après deux ans et demi de captivité. Dans l'euphorie de la victoire et de la paix, l'heure est à l'unité et Léon Jouhaux représente pour de très nombreux
travailleurs le père, le fédérateur, le rassembleur. Il reprend donc la tête de la CGT. Mais devant l'influence grandissante du PCF au sein de la Confédération syndicale, il démissionne en 1948
pour fonder la CGT-FO. La suite de sa carrière dépasse alors le cadre national. Il devient vice-président de la Fédération Syndicale Mondiale et délégué à l'ONU. Son engagement est couronné en
1951 par le Prix Nobel de la paix.
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