Le 11 et 12 mars dernier se sont retrouvés à Paris, Saloua Gharbi représentante syndicale au CE Novotel Ram (Rhône Alpes Méditerranée) basée à Marseille, Jean-François Viralde délégué régional CE Novotel Ram basé à Lyon, Yaya Traoré délégué régional du CE Mercure GO (Grand ouest) basé à Toulouse, Thierry Harand Busson Délégué Régional du CE Novotel GO basé à Rennes ainsi que Souria Arrés du CE Novotel GO basée à Bordeaux. L’objet de cette réunion à l’initiative de Gilles d’Arondel et de Xavier Pesteil membres du Comité de Concertation de l’Hôtellerie Accor était d’aborder la prochaine campagne d’information à destination des salariés notamment concernant le résultat inacceptable en l’état des NAO 2015 proposé par la direction Accor Hôtellerie France, le planning de reprise des visites d’hôtels ainsi que la communication sur la journée de grève interprofessionnel du 9 avril 2015. Un plan d’action a été défini pour permettre aux équipes FO de pouvoir s’organiser en conséquence.
« Pour remplir sa mission, le syndicalismedoit conserver son entière personnalité.
Ilne peut ni ne doit s’inféoder à aucun partipolitique. »
Né en 1879, Léon Jouhaux est un jeune ouvrier anarchiste,
travaillant à la manufacture d'allumettes d'Aubervilliers. À trente ans, le 12 juillet 1909, il est élu secrétaire général de la CGT. Il participe aux efforts des syndicats pour prévenir les deux
guerres mondiales. Au début de la seconde, il s'installe à Marseille où il prend contact avec les syndicalistesde
la zone occupée. Arrêté par la police de Vichy, il est livré aux Nazis en novembre 1942. Son statut politique lui permet d'échapper aux camps d'extermination ou aux stalags des prisonniers de
guerre. Il est libéré par les Américains après deux ans et demi de captivité. Dans l'euphorie de la victoire et de la paix, l'heure est à l'unité et Léon Jouhaux représente pour de très nombreux
travailleurs le père, le fédérateur, le rassembleur. Il reprend donc la tête de la CGT. Mais devant l'influence grandissante du PCF au sein de la Confédération syndicale, il démissionne en 1948
pour fonder la CGT-FO. La suite de sa carrière dépasse alors le cadre national. Il devient vice-président de la Fédération Syndicale Mondiale et délégué à l'ONU. Son engagement est couronné en
1951 par le Prix Nobel de la paix.
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