Depuis le 8 mars, date à laquelle les instances représentatives du personnel de la marque Formule 1 ont appris la cessation d’activité des hôtels, les syndicats travaillent « d’arrache-pied » au reclassement du personnel de ces hôtels. C’est ce qu’a tenu à répondre Béatrice Maréchal, déléguée syndicale CFTC, majoritaire pour la marque, au dossier paru jeudi 20 avril sur la transformation d’hôtel F1 en centre d’hébergement d’urgence.
Mise à disposition et accompagnement
« On comprend la détresse des salariés (NDLR : salariés qui pointaient du doigt un « manque d’informations » de leurs syndicats). Mais ce n’est pas parce que nous n’organisons pas de blocage que nous n’agissons pas. C’est un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et c’est compliqué d’agir puisque c’est une cessation d’activité. On préfère travailler sur leur reclassement. » Avec leurs collègues, notamment de Force ouvrière, ils s’appliquent à vérifier que le PSE lancé par le groupe Accor bénéficie aux salariés.
« La direction ne fait pas rien non plus. Dans le cadre du PSE, elle propose une mise à disposition au groupe SNI ou chez Adoma. Mais si le salarié n’est pas satisfait de son nouveau poste, il peut revenir au sein de l’entreprise pour bénéficier du PSE. »
Consciente que le monde du social est un domaine particulier qui peut ne pas convenir à tous, elle précise également que des reclassements sur des « postes sur site, hors site et en interne au sein du groupe Accor » seront possibles. « Les métiers de l’hôtellerie sont difficiles et la main-d’œuvre est toujours recherchée », rassure-t-elle.
justemoi 14/07/2017 23:19
sam 12/05/2017 03:30
FO ACCOR 19/07/2017 17:07
FO ACCOR 13/05/2017 10:21