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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 19:24

FO Accor vous informe: Dans les hotels de New-York: "panic button" pour les femmes de chambres

chicago-new-york-mai-201.jpgNew York (ETATS-UNIS) Après des mois de négociations avec les syndicats, la plupart des grands hôtels de New York viennent ainsi d'accepter de doter leurs femmes de chambre d'un dispositif électronique qu'elles porteront sur elles et leur permettra d'appeler à l'aide.

 
Des mesures pour assurer la sécurité des femmes de chambres à Manhattan

Femmes de ménage, personnel du room service ou employés en charge du mini-bar se verront remettre ce système électronique qui permet d'alerter la sécurité "quand il "a des problèmes" notamment avec un client. Le dispositif, appelé "bouton-panique" en anglais, sera mis en place dans un délai d'un an. «C'est une manière simple et efficace d'assurer la sécurité des femmes de chambre dans les grands hôtels», a commenté Rory Lancman, un élu qui avait soutenu un projet de loi en faveur du "panic button". L'appareil pourra être différent d'un hôtel à l'autre pour des raisons techniques mais sa fonction essentielle sera d'obtenir "une aide rapide sur place".Le coût estimé du dispositif n'a pas été révélé.

 Ce dispositif était envisagé depuis des années, mais l'affaire Dominique Strauss-Kahn,l'ancien directeur général du FMI a influencé la décision.Une autre affaire d'agression à l'hôtel The Pierre, à Manhattan avait conforté les syndicats de salariés dans leur demande.

Cette disposition fait partie d'un nouveau contrat de sept ans, discuté entre l'Association des hôtels de New York et les syndicats. Le contrat inclut aussi une augmentation annuelle du salaire d'une femme de chambre, passant de $46 337 (34 000 euros) à $50 823 (37 000 euros) sur la période,selon John Turchiano un porte-parole du syndicat.L'Association a approuvé le nouveau contrat mardi soir,et les syndicats devraient le ratifier lundi prochain.Parmi les hôtels,figurent le Plaza Athénée, le St.Regis, W New York... La mesure ne concerne que New York pour l'instant. 
Laure Guilbault

JOURNAL DE L HOTELLERIE

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Léon Jouhaux Fondateur de FO en 1948

  1879-1954


  « Pour remplir sa mission, le syndicalisme doit conserver son entière personnalité.
Il ne peut ni ne doit s’inféoder à aucun parti politique. »

 

Né en 1879, Léon Jouhaux est un jeune ouvrier anarchiste, travaillant à la manufacture d'allumettes d'Aubervilliers. À trente ans, le 12 juillet 1909, il est élu secrétaire général de la CGT. Il participe aux efforts des syndicats pour prévenir les deux guerres mondiales. Au début de la seconde, il s'installe à Marseille où il prend contact avec les syndicalistes de la zone occupée. Arrêté par la police de Vichy, il est livré aux Nazis en novembre 1942. Son statut politique lui permet d'échapper aux camps d'extermination ou aux stalags des prisonniers de guerre. Il est libéré par les Américains après deux ans et demi de captivité. Dans l'euphorie de la victoire et de la paix, l'heure est à l'unité et Léon Jouhaux représente pour de très nombreux travailleurs le père, le fédérateur, le rassembleur. Il reprend donc la tête de la CGT. Mais devant l'influence grandissante du PCF au sein de la Confédération syndicale, il démissionne en 1948 pour fonder la CGT-FO. La suite de sa carrière dépasse alors le cadre national. Il devient vice-président de la Fédération Syndicale Mondiale et délégué à l'ONU. Son engagement est couronné en 1951 par le Prix Nobel de la paix.

 

 

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