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"Assez des salaires au rabais !", peut-on lire dans le communiqué de la CGT, qui réclame une augmentation du taux horaire du personnel de 2 euros - environ 300 euros brut d'augmentation mensuelle -, soit la revalorisation obtenue par les femmes de chambres de l'hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme il y a deux semaines. Les grévistes du Royal Monceau réclament également la répartition équitable de la prime d'intéressement et la prise en charge par la direction de la mutuelle à hauteur de 70%.
"Nous ne respectons pas nos quotas"
"Ces revendications doivent compenser la pénibilité et la surcharge de travail", plaide Didier Del Rey, secrétaire général adjoint de la CGT US Paris, qui met en avant les nombreux arrêts maladie au sein du personnel du palace parisien et le niveau de rémunération inférieur à d'autres hôtels de même standing, selon lui.
"Nous ne respectons pas nos quotas. Nous nettoyons et préparons souvent plus de cinq chambres par jour, comme cela est prévu, et aucune compensation nous est accordée. Par ailleurs, la direction ne propose aucune prime pour le déménagement de mobilier dont se charge une partie du personnel, à la différence d'autres palaces", explique quant à elle une employée de l'hôtel en grève.
Galvanisés par la victoire remportée par le personnel des hôtels Park Hyatt, les employés du Royal Monceau Raffles comptent bien faire plier la direction. Et le bras de fer pourrait s'étendre à d'autres établissements de luxe où la grogne monte, prévient la CGT.