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Xavier Darcos (à droite), le ministre du Travail, signera-t-il l’arrêté d’extension d’ici le 1er mars ? Les signataires de l’accord du 15 décembre 2009 le souhaitent fortement. Hervé Novelli (à gauche sur la photo) sans doute aussi !
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Le retard pris dans le processus d’extension de l’accord social du 15 décembre à tous les hôtels cafés restaurants inquiète les huit partenaires sociaux signataires. A l’origine de l’avis négatif exprimé le 4 février par le Medef et la CGPME dans le cadre de la Commission nationale de la négociation collective, l’UMIH et le GNC ne renoncent pas à convaincre le gouvernement, seul décideur en dernier ressort, d’exclure de l’extension certaines clauses. Témoignages des partenaires sociaux et analyse de HR-infos.
De gauche à droite : Stéphane Fustec (CGT), Michel Jeanpierre (CFTC), Christophe Dez (CFDT), Didier Chenet (Synhorcat), Bernard Meryru (Fagiht), Didier Chastrusse (CFE-CGC), Denis Raguet (FO) et Gérard Guy (CPIH)
Réunies le 28 janvier dernier, les huit organisations signataires de l’accord du 15 décembre demandent au gouvernement son extension rapide à toute la branche. En faisant valoir, notamment, son caractère "majoritaire", "réfléchi", "progressiste et valorisant pour les métiers des HCR", "concret et complet".
En révélant également la teneur du courrier adressé au premier ministre François Fillon, les partenaires sociaux assurent avoir apporté "les garanties écrites et signées" de ne pas remettre en cause les règles en vigueur sur la durée et l’aménagement du temps de travail. Un des arguments que font valoir l’Umih et le GNC ("la bombe à retardement qui va déclencher une vague de procédures aux Prud’hommes") pour contester l’accord.
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Interviews : Armelle Parion
Analyse : Jean-François Vuillerme
Il est évident que sans le personnel toute entreprise ne peut fonctionner. Aussi suis-je en total accord avec Thierry. L’amour d’un métier est important, mais il est encore plus fort lorsque la main ouvrière n’a pas à se soucier de son salaire. Que peut faire un ouvrier sans patron mais que peut faire un patron sans ouvrier ? Tous les deux sont dans le même bateau et rament ensemble pour atteindre le rivage.
Bonne analyse de la part de HR Infos. Si cet accord n’est pas mis en place, le ciel tombera sur la tête d’Hervé Novelli (l’absence de progrès social suivant l’absence de baisse des prix, que resterait-il du contrat d’avenir ?) Au-delà de l’image d’un ministre, il est impératif de revaloriser la profession auprès des salariés (actuels et futurs !) qui, ne l’oublions pas, sont ceux qui font "tourner les boutiques".