- Une récente analyse démontre que la moyenne des augmentations est la plus faible depuis 30 ans et que la situation risque d’empirer en 2010.
- L’échelle des salaires est passée de 1 à 40à 1 à 400 en quelques années.
- Avant la crise (2007) les dividendes ont augmenté de 35% alors que les profits progressaient de 15%. Il n’y a pas de mystère, les salaires sont bien la variable d’ajustement du capitalisme.
FO réaffirme la nécessité d’une relance par la consommation qui passe par l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux. La première cause de la crise c’est bien le problème de la répartition des richesses!
LE BILAN
Les autorités publiques préconisaient un traitement basé sur le «travailler plus pour gagner plus».
La potion magique n’a pas pris. En réalité, on a licencié des centaines de milliers de salariés, le recours au chômage partiel s’est multiplié; la crise crée et conforte de véritables injustices sociales, au regard des aides directes à certains secteurs: banques, restauration… sans aucune obligation ou à certaines catégories de citoyens: bouclier fiscal, niches fiscales…