Le 30 août dernier, les salariés de Quick France ont manifesté à Villepinte (93) à l’appel de Force Ouvrière, pour protester contre les répressions anti-syndicales qui sévissent chez le géant du fast-food.
L’élément déclencheur de la mobilisation fut le licenciement de la déléguée syndicale centrale FO, Naïma Repellin, après 17 ans de bons et loyaux services. Blanchie par l’inspection du travail, elle a tout de même écopé d’une mise à pied et doit désormais faire face à la fermeture de l’établissement qu’elle dirigeait depuis plusieurs années.
Cette répression anti-syndicale prend une tout autre dimension quand on sait que depuis deux ans, Quick refuse toute négociation collective au sein de son entreprise. En conséquence, les augmentations de salaire sont inexistantes : la totalité des salariés trinque.
Pire encore, Quick, qui détient la présidence du SNARR (Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration rapide), bloque également les négociations au niveau de la branche entière ! La restauration rapide recense 130 000 salariés : 130 000 personnes qui, depuis plus de deux ans, n’ont vu ni leurs rémunérations ni leurs conditions de travail s’améliorer. Quant à recevoir une contrepartie de la baisse de TVA, que les hôtels, cafés et restaurants paient pourtant déjà, le chemin est encore long.
Ces agissements, de la part d’un groupe détenu par une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, donc en majorité par l’État, sont totalement inacceptables et indécents.
Vous serez tenus informés des prochaines mobilisations :
Force Ouvrière ne compte pas en rester là mais au contraire, peser de tout son poids pour obtenir des négociations et une contrepartie à la baisse de TVA sous forme d’une prime spécifique à la Restauration rapide en faveur de tous les salariés